Le Château Comtal (XIe-XIIIe)
Datant du XIIe siècle et construit par Bernard Aton Trencavel, vicomte de Carcassonne, le château est à l’origine le palais des vicomtes dont certaines de ses fondations reposent sur une domus (Ier avant J.C.).
Au début du XIIIe siècle, s’élève le nouveau château comtal adossé à l’enceinte gallo-romaine dont il reste aujourd’hui une partie du donjon et qui connaît de nombreuses modifications au cours des siècles, en particulier en 1229, où aux mains du pouvoir royal, il devient le siège de la Sénéchaussée.
De 1240 à 1250, sous le règne de Saint Louis, la construction de l’enceinte est entreprise pour le fortifier.
Cette ceinture est constituée d’une courtine, de tours rondes, du châtelet d´entrée, de la barbacane et du fossé.
Le pont donnant sur l’entré du château est rajouté au XVIIe siècle.
À voir :
- le dépôt lapidaire, la fresque polychrome du XIIIe siècle
- l’exposition sur les travaux d’Eugène Viollet-le-Duc
- un magnifique calvaire en pierre finement sculpté du XIIe siècle conservé dans le donjon du châtea
Le Logis de l’Inquisiteur (XIIIe-XVIIe)
Ce bâtiment abritait le tribunal et le logis des inquisiteurs dès 1233.
Ils enquêtaient et jugeaient les cas d’hérésie.
Leurs archives étaient entreposées dans la Tour de la Justice où ils pouvaient se rendre par une galerie couverte.
Le 1er étage faisait corps avec le chemin de ronde.
Ce n’est qu’en 1860 que le logis est séparé des remparts.
L’Hôtel de la Cité
Il est construit sur l’emplacement de l’ancien Palais Episcopal.
L’hôtel est édifié en 1909 par Jean Cadenat et Michel Jordy et successivement agrandi en 1913 et 1927.
L’architecte Vassas, le peintre Jacques Ourtal, le sculpteur toulousain Emmanuel Adé collaborent à sa construction.
Lors de travaux d’agrandissement, des mosaïques romaines y sont découvertes.
Dans les années 1920, il devient l’étape obligée des voyages Nice-Biarritz ou Biarritz-Barcelone et le haut lieu des rendez-vous mondains à la mode.
Fermé pendant toute la durée de la Seconde Guerre Mondiale, l’hôtel retrouve son éclat en 1945.
Il connaît de nouvelles heures de gloire dans les années 1950, où les signatures les plus connues s’inscrivent dans le Livre d’Or.
Cependant un premier déclin se fait sentir dans les années 1960, s’en suit la fermeture du restaurant en 1969 et de l’hôtel en 1987.
Il réouvre en 1989 et connaît un second souffle.
Un nouveau propriétaire le modernise et adopte une restauration de qualité.
Cet édifice est relié par une galerie à un immeuble datant des XVIe-XVIIe siècles qui donne sur la place.
En 2010, l’hôtel reçoit sa cinquième étoile.
Il n’y a que trois établissements en Languedoc-Roussillon qui offre un tel luxe.
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