Brève histoire de l’église orthodoxe russe de Biarritz
Dates de construction | 1890 à 1892 |
Inauguration | 25 septembre 1892 |
Nom complet | Église orthodoxe de la « Protection-de-la-Mère-de-Dieu » et de « Saint-Alexandre-de-la-Neva« |
Architectes | Le russe Mr Niconoff et le biarrot Mr Tisnés |
Elle est initialement construite pour répondre aux besoins pastoraux des nombreux russes attirés par le climat et les fastes de la Côte basque.
C’est au cours des années 1860 que Biarritz connaît un réel engouement de la part des Russes.
L’impératrice Maria Feodorovna (1847-1928), épouse du tsar Alexandre III (1845-94) aime séjourner sur la Côte basque et toute l’aristocratie russe descend à l’hôtel des Ambassadeurs pour leur rendre visite à la villa Eugénie.
L’alliance franco-russe d’août 1892 conclue par Alexandre III avec la France républicaine ne fait qu’accroître singulièrement le mouvement, au point que l’on n’hésite pas à dire que nombre d’aristocrates russes considèrent leur pays comme la source de leurs revenus.
Et Biarritz comme la villégiature idéale pour les dépenser.
L’importance de la colonie russe fait bientôt apparaître la nécessité d’un lieu de culte orthodoxe.
Celui-ci est d’abord installé dans un salon de la Villa Eugénie récemment achetée par la Société de Banque Parisienne.
Elle est décorée d’une iconostase commandée à Saint Pétersbourg et la première liturgie est célébrée pour la saison 1887.
Il a fallu auparavant la bénédiction des autorités spirituelles russes.
La colonie russe s’engage, pour sa part, à assurer matériellement le fonctionnement de la chapelle, et à subvenir aux besoins du clergé, la desservant sans demander de subvention au gouvernement russe.
Cependant, le caractère précaire de cet accommodement apparaît bien vite lorsqu’ est connu le projet formé par la Société de Banque Parisienne de transformer en hôtel la Villa Eugénie.
Par ailleurs, l’église russe de Pau traverse de graves difficultés matérielles.
Cette situation fait donc envisager la construction d’une véritable église au comité « ad hoc« , délégué par la colonie russe.
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