L’impĂ©ratrice, Maria Feodorovna (1847-1928), Ă©pouse d’Alexandre III de Russie (1845-94) et mère de Nicolas II (1868-1918), y vient Ă maintes reprises y prier.

À la fin du siècle, la Belle Époque succède au Second Empire, ce sont les têtes couronnées de la République qui adoptent ce lieu de villégiature.
Entre-temps, la ville s’est ornĂ©e de demeures aux styles variĂ©s et flamboyants.
Les constructions privĂ©es, Ă l’image de cette Ă©poque faste, sont dĂ©bridĂ©es et rivalisent d’audace et de magnificence.
Aucune règle n’est suivie, si ce n’est celle d’avoir la rĂ©sidence la plus belle et la plus originale.
Le résultat est étonnant et donne à la ville un aspect unique et enchanteur.

Les 5e et 10e prĂ©sidents français Sadi Carnot (1837-94) et Raymond PoincarĂ© (1860-1934, les hommes d’État français Georges ClĂ©menceau (1841-1929) et Jules Ferry (1832-93), et les Ă©crivains Alexandre Dumas (1802-70) et Émile Zola (1840-1902) se rencontrent autour des plages.

Les aristocrates anglais, dont les ancĂŞtres ont dĂ©couvert le lieu au dĂ©but du siècle pendant les guerres napolĂ©oniennes, s’y installent Ă la suite du prince de Galles, futur Edouard VII (1841-1910), qui passe 5 saisons dans l’ancienne rĂ©sidence impĂ©riale, transformĂ©e en hĂ´tel dès 1893, l’HĂ´tel du Palais.
Ce sont les Anglais qui donneront Ă Biarritz son premier golf, le Golf du Phare, et ses premiers concours hippiques.
À ces installations sont rattachés un terrain de croquet, un autre de cricket, des cours de tennis et un tir au pigeon.
Dans les annĂ©es 1900, Biarritz est la villĂ©giature d’une aristocratie Ă©lĂ©gante et d’une bourgeoisie en quĂŞte d’insouciance.
La même année, la ville compte 12 000 habitants, puis 15 000 en 1906 et 18 000 en 1910.
Isabelle
Magnifique site, les pages sont super intéressantes, merci pour toutes ces informations 🙂