Infections urinaires
Une infection urinaire intervient fréquemment lors de la grossesse.
Voilà pourquoi un dépistage systématique est recommandé dès le 3ème mois de grossesse.
Vigilance donc pour la femme enceinte.
Une simple bandelette réactive trempée dans l’urine suffit à détecter ce type d’infection, lors d’un examen médical.
Si la réaction s’avère positive, une analyse en laboratoire permettra de désigner le germe responsable et donc d’identifier le traitement le plus adéquat.
Ces précautions sont nécessaires car ce phénomène est malheureusement courant et il ne doit pas être pris à la légère.
Le lien entre la fonction urinaire et la grossesse s’explique, en effet, par le fait que cette dernière favorise le maintien persistant d’urines dans la vessie.
D’autre part, le fait que l’utérus prenne plus de volume dilate les voies urinaires hautes, ce qui accroît également le risque d’infection.
En contre partie, l’infection urinaire multiplie le risque d’accouchement prématuré et peut engendrer un retard sur la croissance du fœtus.
Il est donc impératif de suivre un traitement si une personne est sujette à une infection urinaire.
Il est même urgent de consulter le médecin en cas de la fièvre.
Faut-il préciser que l’automédication est vivement déconseillée car certains antibiotiques étant très efficaces contre ce type d’infections sont gravement toxiques pour l’enfant à naître.
Troubles de la vision
Il se peut que la femme enceinte souffre de légers troubles oculaires au cours de sa grossesse tels que :
- une baisse de l’acuité visuelle
- une aggravation de la myopie
Fort heureusement, ces petits désagréments sont généralement transitoires et loin d’être graves.
En cas de port de lentilles, il est également très probable que la sujette ne les supporte plus puisque la cornée n’est plus hydratée comme en temps normal.
Automédication formellement interdite
L’automédication est à éviter, surtout pour une femme enceinte, et il faut impérativement se renseigner avant de prendre quoi que ce soit.
En cas de maladie, consulter rapidement un médecin, qui examinera, posera un diagnostic précis et donnera un traitement adapté.
Les médicaments prescrits conviendront évidemment aux femmes enceintes.
Il s’agit toujours pour le médecin de voir d’une part les risques courrus par le mère et son bébé du fait de la maladie, par rapport aux bénéfices et risques éventuels du traitement.
Donc, ne prendre aucun médicament sans l’avis du médecin, même en ayant l’habitude de les prendre en dehors de la grossesse.
Si le médecin en prescrit, suivre ses conseils pour ce qui est de la durée du traitement et de la dose des médicaments, le médecin sait ce qu’il peut donner vu la grossesse et la maladie.
Éviter les médicaments inutiles au cours de la grossesse
Il est vraiment important de faire la chasse aux médicaments, au cours d’une grossesse, car ils sont souvent très dangereux pour le fœtus.
Malgré ce fait, une femme enceinte reçoit, en moyenne, 13,6 médicaments au cours de sa grossesse.
Certaines prescriptions sont parfois même extrêmement dangereuses pour l’enfant à venir.
Ceci s’explique par le fait que les médecins ne disposent pas de médicaments à propos desquels ils ont des données chez les femmes enceintes.
Ils se trouvent donc démunis, et prescrivent des molécules mal évaluées pendant la grossesse ou qui représentent un certain risque.
Il faut être donc très vigilante à ce sujet et ne pas hésiter à exiger toutes les informations relatives au médicament que le médecin aura prescrit car la santé de l’enfant en dépend.
Par ailleurs, ne jamais recourir à l’automédication en étant enceinte.
Alcool et grossesse
Il faut savoir que consommer de l’alcool au cours de la grossesse expose directement le fœtus à ce toxique.
Une grosse consommation peut même engendrer le syndrome d’alcoolisation fœtale.
Ce syndrome ne signifie pas que le fœtus est alcoolique.
Mais il représente un handicap physique permanent chez le nouveau-né, dû à son exposition à l’alcool, au cours de sa vie embryonnaire et fœtale.
Ce syndrome regroupe différents types d’anomalies : petite tête, petite ouverture des yeux, lèvre supérieure mince, absence de sillon entre la bouche et le nez, malformations des organes internes tels que le cerveau, le cœur, les reins, …
Ce syndrome engendre également un retard de croissance, petite taille, faible poids, faiblesse du système immunitaire et donc exposition à un grand risque d’infections.
Finalement, ce syndrome peut être lié à des dysfonctionnements du système nerveux central.
Ce qui peut se manifester par des troubles neurologiques, tels qu’un retard d’acquisition de la marche, de la parole ou encore de la propreté mais également par des troubles cognitifs et comportementaux : problème d’apprentissage, troubles de l’attention, diminution du quotient intellectuel, hyperactivité ou conduite d’opposition.
Tout ceci est évidemment très préjudiciable à un enfant.
La prévention est donc, sans aucun doute, la meilleure conduite à adopter afin d’éviter cela à Bébé.
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