Carte du site de Montréal par Champlain en 1611 – Paul-Émile Borduas
Huile sur toile peinte en grisaille dans des tons de brun et de bleu.
Le tableau montre la région montréalaise telle que l’a dessinée Champlain en 1611.
Le fleuve Saint-Laurent occupe le centre et la partie supérieure droite de la composition.
Il est également possible d’apercevoir en contrebas, l’île Sainte-Hélène et, dans le haut, les rapides de Lachine.
La partie inférieure droite du tableau est réservée à l’île de Montréal.
Sont reconnaissables la Pointe-à-Callière et le Mont Royal, celui-ci représenté de manière schématique, à l’instar de la forêt.
La carte est encadrée d’un motif géométrique consistant en une alternance de rectangles de deux couleurs.
Cette œuvre est une reproduction d’une carte exécutée par Samuel de Champlain.
Toutefois, la version dont s’est inspiré Borduas est probablement celle de Pierre-Louis Morin publiée, en 1884, dans l’ouvrage d’Honoré Beaugrand, intitulé Le Vieux Montréal, 1611-1803.
Morin avait simplifié les conventions de la cartographie utilisées par Champlain en réduisant le nombre d’éléments historiés et figuratifs.
Borduas a poursuivi dans la même veine, la simplifiant encore davantage.
Il n’a conservé que les lignes et les formes essentielles et a allongé la carte de chaque côté, afin de l’adapter au format du tableau.
Montréal de 1645 à 1672 – Paul-Émile Borduas
Huile sur toile peinte en grisaille dans des tons de brun et de bleu.
Le tableau dresse un plan du développement de Montréal entre 1645 et 1672.
Le tracé des rues et la disposition des bâtiments témoignent de l’importance prise par le fleuve dans l’évolution de l’agglomération.
Dans le coin inférieur gauche on distingue fort de la pointe Callière, alors que du côté droit se trouve l’emplacement de la chapelle Notre-Dame-du-Bonsecours et la pointe de l’Île Sainte-Hélène.
La carte est encadrée d’un motif géométrique en « U » sur une alternance de 2 couleurs.
Cette carte est une reproduction d’un dessin de Pierre-Louis Morin intitulé Montréal de 1650 à 1672, inclus dans l’ouvrage Le Vieux Montréal, 1611-1803, d’Honoré Beaugrand publié en 1884.
Le tableau de Borduas en reprend les données visuelles mais non la légende dont la lecture aurait été impossible en hauteur.
Fabienne
Merci pour toutes ces infos, voici une bonne lecture. J’ai appris différentes choses en vous lisant, merci à vous. Bonne journée à tout le monde ! Fabienne