Superficie | 136,51 ha |
Date de construction | XIIIe siècle |
Construite à la croisée du Vieux Vistre, ancien chenal du Rhône d’Albaron, et de la route menant à la ville royale d’Aigues-Mortes, la Tour Carbonnière est un témoignage remarquable de l’histoire de la Camargue gardoise.
Au milieu des marais, la Tour Carbonnière constitue un observatoire privilégié qui permet d’appréhender dans sa globalité un paysage qui, en raison de l’absence de relief, n’est que rarement accessible.
Histoire de la Tour Carbonnière
Située sur la commune de Saint-Laurent d’Aigouze, elle est citée pour la première fois dans un texte daté de 1346 précisant que « cette forteresse est la clé du royaume en cette contrée » car elle est pendant longtemps le point de passage obligé pour tout visiteur désirant se rendre à Aigues-Mortes et sert dans un même temps de tour de guet.
Aussi, en 1409, un bureau de péage est instauré moyennant quelques deniers ou sols suivant que le visiteur était en charette, à cheval ou un simple étranger.
Étaient exempts au droit de péage, les habitants de la cité et leur famille, les officiers du roi, les personnes nobles, les ecclésiastiques et les médecins.
L’argent du péage servait, à financer l’entretien de la route et des chaussées, mais il était parfois détourné par les gouverneurs comme l’indiquent les lettres patentes de Charles VII en octobre 1459.
Lien : Saint-Laurent-d’Aigouze @
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