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Basilique Sacré-Coeur

La Chapelle de la Vierge

Le déambulatoire autour du chœur est jalonné de nombreuses chapelles dont l’une d’elles est dédiée à la Sainte-Vierge, elle s’appelle la chapelle de la Sainte Vierge.
Elle a été placée sous le vocable du coeur immaculé de Marie.
Son plan est carré, contrairement aux autres, et l’ornementation est d’inspiration byzantine caractérisée par les fonds dorés.
Une lumière profonde et chaude s’en émane.
L’autel est dominée par une statue de la vierge et son enfant, devant des vitraux qui remplacent ceux que le bombardement de 1944 a détruits.

Ces vitraux avaient été réalisés par Henri Marcel Magne qui oeuvra dans différentes églises où on peut admirer leurs teintes profondes et leur style art-déco.

En revenant vers la coupole, il est possible de voir sur les murs latéraux, entre les arcatures, les médaillons de vierges vénérées dans le monde chrétien, comme des niches qui abritent les Vierges des sanctuaires de France.

Au-dessus des portes, deux médaillons, toujours en mosaïques :

  • Mère des douleurs
  • Mère des bons conseils

La coupole au-dessus de l’autel est une autre oeuvre de Magne.
Elle représente une mosaïque de l’Assomption de la vierge qui bien que fêtée depuis Byzance n’est devenue dogme qu’en 1950 sous le pontificat de Pie XII.

La base de la mosaïque représente le tombeau de la Vierge avec, constatant le miracle : Jean, Marie-Madeleine, Thomas, Pierre …

Tout autour se développe une procession de saints telle qu’on peut en voir dans l’église Saint-Apollinaire de Ravenne ou, au XIXe siècle dans l’église Saint-Vincent de Paul (œuvre de Flandrin).

La grande réussite de la coupole est assurément la ronde des anges autour de Marie, dans cette vibration des ailes blanches sur un fond qui scintille comme sable au soleil !

L’ensemble a été réalisé d’après les cartons de Henri Marcel Magne (1877-1944), arrière-petit fils, petit-fils et fils d’architecte.
Son père Lucien Magne fut choisi pour être architecte du Sacré-Cœur en 1905.

De chaque côté, se trouvent 4 saints :

  • Saint-Bernard (1090-1153) qui porte le livre « Missus est » de ses homélies à la gloire de Marie.
  • Saint-Dominique (1170-1221) qui serait l’initiateur du rosaire, prière qui s’égrène avec le chapelet.
  • Louis Marie Grignon de Montfort (1673-1716)  ne sera proclamé « saint » qu’en 1925.
    Il fonda la Compagnie de Marie et il expose grand ouvert son « Traité de la vraie dévotion à la très Sainte Vierge. » 
  • Jean Eudes 1601-80) qui au XVIIème siècle, bien avant Marguerite-Marie, est un ardent propagandiste du culte du Sacré-cœur.
    Il ne sera proclamé « saint » qu’en 1947

Le déambulatoire

C’est dans le déambulatoire, entourée de fleurs et de cierges, qu’il est possible de voir plusieurs statues dont :

  • la grande statue du Christ en argent qui montre son coeur ouvert, signe de tout son amour pour Dieu son père mais aussi pour chacun des hommes.
  • la statue en argent de la vierge Marie et son enfant.
  • la statue de la Sainte Marguerite-Marie (1647-90), religieuse de l’ordre de la Visitation et inspiratrice du culte du Sacré-Cœur de Jésus.
  • la statue de Sainte Thérèse.