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Bataille des Plaines d’Abraham

Contexte historique

Les alliances

L’alliance franco-amĂ©rindienne

Les Français sont alliĂ©s avec presque toutes les nations amĂ©rindiennes d’AmĂ©rique du Nord, celles-ci constituent une force importante dans la dĂ©fense de la Nouvelle-France.
Comme les miliciens, les AmĂ©rindiens sont efficaces dans la guerre d’embuscade et mĂȘme si chaque nation amĂ©rindienne a ses propres rites et traditions, il est possible d’observer une constante dans les tactiques de guerre et les stratĂ©gies adoptĂ©es par les AmĂ©rindiens qui prennent part au conflit :

  • ils ne se battent jamais en terrain Ă  dĂ©couvert
  • ils excĂšlent dans les tactiques de l’embuscade et de camouflage

En fait, l’attaque-surprise est leur plus fort atout.
Elle prend de court les soldats européens habitués à la bataille en rangée et fait conséquemment beaucoup de ravages.

La bataille des Plaines d’Abraham

La bataille des Plaines d’Abraham est une partie de la guerre de Sept Ans, premier conflit de dimension mondiale.

Entre 1756 et 1763, une sĂ©rie de conflits se dĂ©roulent entre les principales puissances d’Europe :

  • la Prusse, le Royaume-Uni et le Hanovre, d’un cĂŽtĂ©
  • l’Autriche, la Saxe, la France, la Russie, la SuĂšde et l’Espagne, de l’autre

Bien que cette guerre se dĂ©roule principalement en Europe, certains conflits reliĂ©s Ă  elle, se passent en Indes et en AmĂ©rique, notammentla bataille des Plaines d’Abraham, Ă©vĂ©nement dĂ©cisif de la guerre de ConquĂȘte, opposant la Nouvelle-France et la Nouvelle-Angleterre au sujet des droits sur la vallĂ©e de l’Ohio.
Au cours de cette période, la plupart des nations autochtones, des Algonquins aux Cherokees, sont alliées aux Français, alors que la Confédération des Iroquois reste neutre.

Bataille des Plaines d'Abraham1
Le marquis de Montcalm et le gouverneur Vaudreuil, qui ont vu venir l’invasion, font appel Ă  la cour française de Versailles pour obtenir de l’aide, mais malheureusement, la maĂźtresse du Roi, Mme de Pompadour, qui est alors pratiquement en charge de la politique française, haĂźt Frederick le Grand et refuse de dĂ©gager des soldats et du matĂ©riel de sa campagne en Europe centrale.
Montcalm, Vaudreuil et le commandant en second, François Gaston de Lévis, sont contraints de faire face aux invasions qui arrivent par leurs propres moyens.

Au cours de l’Ă©tĂ© 1759, l’Angleterre entreprend, pour la 4e fois, le siĂšge de QuĂ©bec.
La Nouvelle-France, aprÚs plusieurs années de guerre, est en mauvaise posture.
Les Grands Lacs, la vallée du Richelieu et le lac Champlain sont déjà perdus, et la forteresse de Louisbourg est tombée depuis 1758.

Une puissante force britannique, sous les ordres du major-gĂ©nĂ©ral James Wolfw et du vice-amiral Charles Saunders (1715-75), remonte le Saint-Laurent pour s’emparer de QuĂ©bec.
Les Français, commandĂ©s par le marquis de Montcalm, leur lieutenant-gĂ©nĂ©ral, rĂ©ussissent d’abord Ă  tenir les Britanniques en respect.

Québec

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