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Biographie de Gustave Eiffel

Naissance 15 dĂ©cembre 1832 Ă  Dijon (CĂ´te-d’Or, 21)
Décès 27 décembre 1923 à Paris
Vrai nom Alexandre Gustave Boenickhausen
Profession Ingénieur et un industriel français
Origine du nom Son père, originaire de la RhĂ©nanie, s’Ă©tablie Ă  Paris au dĂ©but du XVIIIe siècle comme maĂ®tre tapissier en changeant le nom de Boenickhausen contre celui d’Eiffel, en souvenir du plateau d’Eifel, massif boisĂ© près de Cologne en Allemagne.

15 décembre 1832

Il naît dans un milieu aisé.

Son père

Nom : François Alexandre Eiffel Boenickhausen, dit Eiffel
1795 : naissance, le 29 septembre Ă  Paris.
1811 : entre dans l’armĂ©e Ă  l’âge de 16 ans, dans le Premier RĂ©giment de Hussards parachustistes.
1824 : épouse Catherine Moneuse.
1834 : Capitaine du Conseil de discipline de la garde nationale, il quitte l’armĂ©e pour s’investir dans la sociĂ©tĂ© de sa femme comme entrepositaire des mines d’Epinac.
1879 : mort, le 15 septembre Ă  Dijon, Ă  l’âge de 83 ans.

Sa mère

Nom : Catherine Mélanie Moneuse
1799 : naissance, le 29 septembre Ă  Dijon.
Native de Bourgogne, femme pleine d’Ă©nergie douĂ©e d’un grand sens des affaires, elle investit dans le nĂ©goce du bois, de la houille et du charbon.
Son entreprise est très prospère.
1878 : mort, le 26 fĂ©vrier Ă  Dijon, Ă  l’âge de 78 ans.

François Alexandre Eiffel Catherine Moneuse

Il a 2 sœurs : Catherine-Marie (1834-1901) et Laure-Alexandrine (1836-64).

Il habite chez sa grand-mère maternelle, qui a une grande faiblesse pour lui, tout près de la maison de ses parents et dont il garde des souvenirs heureux.
Dans la maison voisine, la sĹ“ur de sa mère vit avec son mari, l’oncle Jean-Baptiste Mollerat (1772-1855), un homme autoritaire, pionnier de la chimie française, que Gustave admire Ă©normĂ©ment.
Cet homme à la stature imposante est un chimiste distingué, profondément républicain alors que le père de Gustave est bonapartiste, reflet des contradictions de son époque et de son milieu bourgeois socialement conservateur.
Il invente des produits qu’il fabrique et distribue, comme le « Vert Mollerat« , cet extrait d’essences de bois qui est une peinture très solide utilisĂ©e pour les persiennes et les bacs Ă  plantes.
Très vite et contre l’avis de son père, le jeune Gusteve se situe dans une perspective progressiste, du cĂ´tĂ© de son oncle et des rĂ©publicains qui ont compris que le prolĂ©tariat ne peut pas ĂŞtre une masse simplement exploitable mais qu’il doit ĂŞtre associĂ© au progrès.

1843

Après une petite enfance passée auprès de sa grand-mère maternelle, il entre au lycée de Dijon et y passe son baccalauréat.

1850

Collège Sainte Barbe en 1876
Il s’inscrit Ă  Paris au collège Sainte-Barbe pour prĂ©parer le concours d’entrĂ©e Ă  Polytechnique.
Il Ă©choue mais entre Ă  l’École Centrale, oĂą il opte pour la chimie.

1855

Il sort de l’École Centrale des Arts et Manufactures avec son diplĂ´me et se dirige vers la mĂ©tallurgie.
La même année se tient la première grande Exposition universelle tenue à Paris Paris (15 mai-31 octobre).

1856

C’est grâce aux relations de sa mère qu’il fait son entrĂ©e dans l’industrie de la mĂ©tallurgie.
Par elle, il est engagĂ© par l’homme d’affaires et ingĂ©nieur Charles Nepveu, pionnier de l’utilisation de l’air comprimĂ© pour les forages, ce franc-maçon très liĂ© aux frères Pereire dirige Ă  Paris une entreprise de construction mĂ©tallique.
Il est également constructeur de machines à vapeur et de matériel pour les chemins de fer.

Il se voit confier la construction de son 1er ouvrage de grande importance métallurgique de sa carrière : le pont ferroviaire Saint Jean à Bordeaux Bordeaux (Gironde, 33).

Pont ferroviaire Saint Jean
En effet, pour ce vaste chantier, considĂ©rable pour l’Ă©poque, les 2 compagnies de chemin de fer OrlĂ©ans et Midi se rĂ©unissent en syndicat pour lancer un appel d’offres.

Parmi les candidats, se prĂ©sente la Compagnie gĂ©nĂ©rale de matĂ©riel de chemins de fer, une compagnie belge dirigĂ©e par Pauwels, qui soumissionne au concours ouvert en 1856 : venant de recruter un jeune ingĂ©nieur de l’École centrale, Gustave Eiffel, l’Ă©quipe technique de Stanislas de Laroche-Tolay (1817-81), qui prĂ©sente le meilleur projet, est retenue.

Eiffel, âgĂ© de 24 ans, reçoit la direction technique du chantier de 504 m de long avec un traitement de 250 F par mois et 175 F d’indemnitĂ©s.

1857

Il est nommé chef du bureau des études chez Pauwels et Cie.

1858-60

Construction du pont droit ferroviaire de Bordeaux qui enjambe la Garonne sur 500 m.
La notoriĂ©tĂ© acquise par ce chantier de Bordeaux lui attire d’autres commandes et va lui permettre de crĂ©er sa propre entreprise.

2 Responses

  1. Pierre Turcot
    | Répondre

    Biographie vraiment très complète sur Gustave Eiffel.
    Certainement beaucoup de travail derrière.

  2. Steemans Guy
    | Répondre

    Il a aussi creér le pont férrovière de L’Escaut à Temse (Tamise) en Belgique. Ce pont de 343m fut inauguré le 30-11-1870. Elle a été dynamitée en 1940.

    Bien Ă  vous

    Steemans Guy

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