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Chapelle impériale de Biarritz

En 1854, Napoléon III fait l’acquisition de terres dans les Pyrénées-Atlantiques.
Il achète dans les environs du village de Biarritz, 20 hectares de terrain et y fait construire la Villa Eugénie, l’actuel Hôtel impérial.

Sa construction en 1864 coïncide avec l’avènement de Maximilien Ier (1832-67) sur le trône du Mexique.

Chapelle impériale en 1890
Chapelle impériale en 1900
C’est une demande de l’impératrice Eugénie (1826-1920), épouse de Napoléon III (1808-73), que de faire ériger une chapelle attenante à la Villa Eugénie.

Le grand architecte de l’époque, Eugène Viollet-le-Duc (1814-79) qui est un intime du couple conseille, en 1864, à l’impératrice, un de ses élèves, Émile Boeswillwald, alors inspecteur général des monuments historiques, comme architecte.
Ce dernier dessine le plan et réalise la construction de cet édifice.

Napoléon III Eugénie de Montijo Eugène Viollet-le-Duc

Pour l’impératrice, d’origine espagnole, il tire ses sources dans l’architecture andalouse afin qu’elle retrouve le décor mauresque de son enfance.

Chapelle impérialeÀ l’intérieur de la chapelle, c’est une explosion de couleurs et de dorures qui habille entièrement les murs.
Le plafond à caissons est d’inspiration mauresque avec le E de l’impératrice.

Tous les murs sont jallonés de la fleur de grenade, un double symbole :
♦ Grenade, la ville natale d’Eugénie en Espagne
♦ le fruit la grenade, symbole de la fertilité

Ce qui montre que c’est une chapelle impériale, se retrouve partout la constellation d’abeilles, symbole de l’empire, qui monte au sommet jusqu’à un aigle courronné.
La chose la plus importante dans cette chapelle, c’est la madone noire de Guadalupe.
Une madone mexicaine en plein cœur de Biarritz car Napoléon III, à cette époque, est en train de mener la guerre du Mexique, dont la première victoire était célébrée.
Pourtant, cette guerre du Mexique se révèle désastreuse, ce sera un fiasco.
Et c’est l’impératrice qui sera accusée de cette déroute, qui sera désormais appelée « l’Espagnole » (rappelant l’appellation de « l’Autrichienne » pour Marie-Antoinette).

Notre Dame de Guadelupe

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