La grossesse est un événement tellement important dans la vie d’une femme que tout l’organisme féminin est préordoné en fonction de la maternité déjà à partir des premières semaines de vie intra-utérine.
Lien : Échographies
La nature a en effet réservé à la sphère reproductrice un espace d’importance absolu pour toute espèce vivante et la découverte de ces énormes potentialités est vraiment fascinante.
En pensant, par exemple, que les ovocytes, présents dans les ovaires au 5ème mois de vie intra-utérine sont plus ou moins 7 000 000 (un patrimoine biologique énorme) déjà à la naissance il en reste 700 000 – 2 000 000 et, à la puberté, il en reste dans les 200 000.
En considérant que la femme ne libére qu’un ovocyte par mois pendant environ 35-40 ans (la durée moyenne de la fertilité), il est plus facile de comprendre comment un très grand quota de ce patrimoine est pratiquement gâché.
Pourquoi ce gâchis, s’il est vrai que la nature fait bien les choses ?
Il semblerait qu’il s’agisse d’une vraie sélection naturelle des meilleures cellules, les plus adaptées à la fécondation, dans la tentative de réduire au minimum les risques de fausses couches et malformations fœtales : le coût en termes biologiques est très haut mais ce qui est en jeu est très précieux, c’est la vie.
Avec la puberté commence la vie fertile de la femme, caractérisée par la production hormonale cyclique d’ovaires et de périodes des règles.
Chaque mois l’organisme féminin se prépare à générer et puis accueillir une nouvelle vie, avec une série de phénomènes biologiques surprenants et parfaits.
Deux des hormones produites par l’hypophyse (une petite glande contenue dans l’encéphale) stimulent, dans la première phase du cycle ovarien, la maturation des ovules et leur libération à l’intérieur de la cavité abdominale ovulation).
Lien : Cycle ovarien