Début de construction | XIVe siècle |
Fin de construction | XXe siècle |
Styles | roman, puis gothique |
Nombre de chapelles | 10 sur les murs latéraux, 5 par côté. Favorables à l’émergence de l’individualité de la bourgeoisie et à la multiplication du culte des Saints. |
Dédiée à … | la Vierge portant le nom de Nostra Senyora dels Prats (Notre Dame des Prés). |
L’église paroissiale d’Argelès-sur-mer est construite sur les bases d’une église romane initiale, citée en 1178, située à l’intérieur des remparts, vers l’angle sud-ouest de l’enceinte.
Une statue de la Vierge, aujourd’hui disparue, aurait été découverte dans un pré par un berger parti à la recherche de son bœuf qui s’était éloigné du troupeau.
Une petite chapelle avait été édifiée sur le lieu de la découverte.
La ville s’agrandissant, les remparts ont été modifiés, la chapelle détruite et la statue que l’on ne voulait pas déplacer, installée dans une niche du portail : c’était Nostra Senyora del Portal del Prat.
Par une requête des consuls d’Argelès au procureur royal, en date du 7 mai 1341, demandant l’autorisation d’affecter à la fabrique (terme ancien qui désigne un conseil administratif religieux) les revenus de la boulangerie de leur ville, que la fabrique en question était installée au clocher de l’église, sans doute dans la salle du rez-de-chaussée.
La face Est, qui devait normalement constituer le chevet et qui était entièrement bâtie en pierre de taille, a dû, assez tôt s’effondrer dans sa partie supérieure, ce qui occasionna le transfert du sanctuaire, et, par la même, la désorientation de l’église.
Datant du XIVe, son imposant clocher-tour permet de le reconnaître de loin.
L’église, déjà mentionnée en 920, est presque entièrement reconstruite au XIVe siècle, dans un style gothique assez rare dans le département.
Argelès est l’exemple roussillonnais de cette architecture :
- un vaste vaisseau central, apte à la prédication.
- les 9 chapelles.
- l’austérité d’une construction sacrifiant, à l’extérieur, le décor à la pureté de lignes architecturales.
L’église recense en tout 103 œuvres d’art pour une trentaine de saints.
Au fil du temps, cet édifice a subi de nombreuses transformations.
Aux XVIIe et XVIIIe, l’édifice est remanié.
La porte de style roman est déplacée à son emplacement actuel (Est).
Les pierres de taille en granit de l’abside du XIVe sont réemployées.
Une surélévation permet de voûter le vaisseau.
La voûte et la toiture ont été rénovées à la fin du XVIIIe.
La restauration s’est poursuivie avec la réfection de la toiture, du clocher et des façades, de la voûte, du plafond et de l’éclairage.
La réfection des sols de la nef et des chapelles et la restauration des chapelles a eu lieu en 2004.
À l’été 2008, après restauration, le fragment de predelle Saint Roch et l’Ange guérisseur a retrouvé son emplacement initial.
Le retable majeur et le retable du Christ ont été rénovés au cour de l’année 2009.
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