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Histoire d’Aigues-Mortes

XVIIe siècle

En 1600, création de la Confrérie des Pénitents blancs.

En 1629, les portes de la ville sont munies de barrières et des gardes sont placés sur tous les chemins.
Tout voyageur doit être muni d’un billet de santé.
Malgré toutes ces précautions, la contagion dûe à la peste qui sévit dans les environs atteint la ville dont la plupart des habitants afin de fuir cette terrible maladie vont camper au bord de la mer.
L’épidémie ayant cessé en 1630, l’ordre est donné de désinfecter les maisons.

En 1643, la ville est encerclée par des remparts.

Jean Cavalier

En 1662, c’est la reconstruction du château du Gouverneur qui avait brûlé en 1421 lors de la bataille des Bourguignons et des Armagnacs.

En 1685, la révocation de l’Édit de Nantes engendre une dure répression du protestantisme, marquée en Languedoc et dans les Cévennes au début du XVIIIe siècle par la « guerre des camisards » dont l’un des chefs est Jean Cavalier (1681–1740).

Dès 1686, comme d’autres tours de la cité, la Tour de Constance devient une prison pour les Huguenots qui refusent de se convertir au catholicisme.

Le 26 juillet 1697, les armoiries d’Aigues-Mortes sont données par ordonnances royale (Louis XIV).

XVIIIe siècle

En 1703, 11 camisards sur 16 s’évadent de la Tour de Constance.

Abraham Mazel (1677-1710), l’un des chefs des camisards, est parmi eux.

À partir de 1715, des femmes du peuple, souvent originaires des Cévennes, sont enfermées pour avoir assisté à une assemblée religieuse ou seulement pour en être suspectées et parmi elles, Marie Durand, inébranlable dans sa foi, est une des figures marquantes du protestantisme.

En 1768-69, les dernières prisonnières huguenotes sont libérées de la Tour de Constance, dont Marie Durand, par Charles Juste de Beauvau-Craon (1720-93), prince de Beauvau et commandant du Languedoc.

Aigues-Mortes pendant les persécutions huguenotes


À la Révolution Française, la ville est appelée Port-Pelletier.

D’abord bien accueillie, mais très vite plonge ses habitants dans des conflits politiques passionnels entraînant un régime gouvernant par la terreur et la dénonciation et qui réfute la liberté du culte.

L’église et les chapelles sont converties en temple de la raison ou en clubs de discussions politiques et les suspects remplacent dans la Tour de Constance les religionnaires élargis.
Le centre ville se vide au profit des faubourgs où se bâtissent des cabanes couvertes de roseaux.

En même temps, les exhalaisons des marais provoquent de graves épidémies.


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