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Histoire et légendes du sirop d’érable

1600

Les Amérindiens apprennent aux Blancs à entailler le tronc de l’arbre au début du printemps, à recueillir la sève et à la faire bouillir.

1700

Les premiers colons font bouillir la sève d’érable dans des chaudrons de fer.
Utilisant des abris rudimentaires pour se protéger, ils vont « courir » les sucres.

1800

ChalumeauLe chalumeau de l’époque est fabriqué en bois de cèdre et est appelé « goutterelle« .
Taillé en biseau, il est ensuite inséré dans l’entaille faite à la petite hache pour permettre à l’eau d’érable d’être récupéré dans des récipients faits d’écorce de bouleau ou creusés dans une pièce de bois mou.

L’acériculteur doit chausser ses raquettes pour recueillir l’eau d’érable dans les chaudières.

Lorsque la quantité suffisante est suffisante, direction la « cabane à sucre » pour faire bouillir l’eau d’érable.

À partir du sirop d’érable, le sucre du pays (aujourd’hui appelé sucre d’érable) est fabriqué à l’aide de moules à sucre spécialement taillés à la main dans un bois dur.
Ils sont transmis de génération en génération et constituent aujourd’hui une composante du patrimoine historique du Québec.

Vers 1885, la goutterelle en tôle remplace celle de bois et l’entaille se fait dorénavant à l’aide d’une gouge en acier.
Vers 1890, les seaux de bois ou « baquets  » suspendus à l’arbre par un clou font leur apparition et limitent les pertes.

Cabane à sucre en 1852
Cabane à sucre en 1872
Collecte de la sève d'érable en 1893

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