Institut du Monde Arabe

1 rue des Fossés-Saint-Bernard, Place Mohammed-V, Paris 5e – @

Autre nom	IMA
Buts	Faire connaître et rayonner la culture arabe, l’objectif étant d’en faire un pont culturel entre la France et le monde arabe. Favoriser les échanges culturels, la communication et la coopération entre la France et le monde arabe, surtout dans les domaines des sciences et des techniques. Développer et approfondir en France l’étude, la connaissance et la compréhension du monde arabe, de sa langue, de sa civilisation et de son effort de développement. Participer ainsi à l’essor des rapports entre la France et le monde arabe, en contribuant au resserrement des relations entre celui-ci et l’Europe.
Architecte	Jean Nouvel (1945-x)
Date de fondation	28 février 1980
Inauguration	30 novembre 1987

Le bâtiment de l’Institut du Monde Arabe symbolise cette volonté de synthèse entre une culture arabe raffinée millénaire et une modernité dans les matériaux et l’imposante stature de ce site.

La structure toute metallique de l’institut exploite pleinement la lumière à travers un procédé mécanique inspiré des moucharabiehs.
Ils ont été conçus de telle manière qu’ils s’ouvrent et se referment via un procédé mécanique, et mécanique seulement, en fonction de l’intensité de la lumière …
La lumière est trop forte ?
Peu importe, les moucharabiehs qui subissent cette illumination excessive se referment plus ou moins légèrement, par un mouvement concentrique, avant de se rouvrir plus tard au gré de trop peu d’éclairage.

La façade Nord de l’institut est tournée vers le Paris historique et symbolise la relation à la ville ancienne, présente de façon allusive sur la façade.

La façade Sud reprend les thèmes historiques de la géométrie arabe, avec ses 240 moucharabiehs, qui varient en fonction de la lumière, et sont censés s’ouvrir et se fermer à chaque changement d’heure.

Consacré à l’art et à la civilisation arabo-islamique, les collections de l’Institut du Monde Arabe présentent la civilisation arabo-islamique des origines à nos jours.
Elles sont issues de collections de musées nationaux français, mais aussi de prêts de divers pays arabes, notamment la Syrie et la Tunisie, et se répartissent de la façon suivante :

• la miniature arabo-musulmane
• la calligraphie arabe
• la peinture populaire
• les « arts d’aujourd’hui« , section qui offre un aperçu de la création contemporaine dans les pays arabes, en relation avec la tradition