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Locomotion du chat

La marche

La marche du chat est un modèle d’économie d’énergie associé à un minimun d’effort.
Le chat marche en quelque sorte en diagonale.
Lorsqu’il lance une patte arrière,elle est toujours suivie par la patte avant opposée.

La marche est une allure à 4 temps, c’est-à-dire que chacune des pattes se meut indépendamment des autres.
Il y a toujours au moins 2 pattes au sol.
Dans la marche, une patte antérieure se meut dans la même direction que la patte postérieure diagonale : pied gauche en avant, main droite en avant, pied droit en avant, main gauche en avant.
Le poids du corps est porté plus sur l’avant du corps que sur l’arrière : 60 % du poids est réparti sur les pattes antérieures.
La vitesse de la marche est de 3 à 6 km par heure.

La marche, comme toute allure, combine les mouvements verticaux et horizontaux.
Pour une meilleure fonctionnalité, les mouvements verticaux sont minimisés : le chat marche « en couler », ses mouvements sont fluides et, bien entendu, esthétiques.

Ils marchent sur les doigts, plutôt que sur la plante du pied, et les pelotes sur lesquelles le chat se déplace si silencieusement sont placées sous les doigts.
Ils peuvent tous progresser très rapidement par une succession de bonds, mais ils ne courent pas comme la plupart des animaux.

Le chat est d’un naturel prudent.
Il ne s’aventure jamais à l’aveuglette.
Tout mouvement imprévu provoque un réflexe instantané.

L’amble

C’est une marche (allure à 4 temps) dans laquelle les membres du même côté avancent en même temps.
Cela donne un balancement du dos.

La course

Les chats sont plutôt des spécialistes des courtes distances que des courreurs de fond.
Ce sont des « sprinteurs« .
Lorsqu’un chat court, ses pattes sont en complète extension en l’air, puis reviennent prendre appui sur le sol.
La souplesse de sa colonne vertébrale lui permet de se redresser et de continuer d’avancer même lorsque ses pattes avant touchent encore le sol.

L’escalade

Le chat, grâce à la force de son dos et à celle des muscles de ses pattes arrière, peut escalader n’importe quel obstacle sans problème.
Avec ses pattes avant, il cherche un endroit ou s’agripper et y plante ses griffes recourbées et rétractiles.
Il commence en général son escalade par un saut pour gagner rapidement de la hauteur.
Une fois son but atteint,le chat n’est toutefois pas très à l’aise pour redescendre.
Ses griffes sont incurvées dans le mauvais sens,et il ne peut guère se servir de ses muscles postérieurs pour retenir le poids de son corps.

Grimper

Chat grimpeLe chat est un grimpeur né.
Il grimpe aux arbres et s’installe sur les branches.
Il grimpe aux jambes de son maître et s’installe sur ses genoux.

Lors d’une escalade, le poids du corps est réparti plus sur les pattes postérieures que dans la marche.
Les chats grimpent comme ils marchent ou galopent, mais sur un support vertical ou oblique.
Il s’agit d’une allure à 4 temps.

Les griffes aident mais ne sont pas obligatoires, du moins sur des supports obliques ou verticaux rugueux.
En effet, la vitesse de l’élan est suffisante pour le propulser sans la nécessité de ses crampons.
Pour monter sur le papier peint du salon ou sur des poutres verticales, les griffes sont indispensables.
Descendre d’une hauteur est bien plus problématique que grimper.
Si le chat n’est pas trop haut, il peut simplement sauter.

Pour descendre d’un arbre, le chat devrait dégrimper, c’est-à-dire descendre à reculons afin de planter ses griffes dans le tronc.
Cette acrobatie nécessite un apprentissage car ce n’est pas un comportement instinctif.
De nombreux chats s’aventurent tête en bas et finissent par sauter, comprenant que leurs griffes ne sont d’aucune utilité dans cette direction.

Si le chat monte dans un arbre, il en descendra, sauf état de choc ou crise de panique.

Sauter

Sauter est une allure en 2 ou 3 temps, due à une propulsion par les membres postérieurs conjoints et une réception sur un ou sur les 2 antérieurs avant de ramener les membres postérieurs près des antérieurs.
L’élasticité des articulations et celle des coussinets permet l’amortissement du choc lors de la réception.

Les pattes arrière du chat sont extrêmement puissantes.
Le chat peut sauter en longueur ou en hauteur.
En longueur, il peut sauter sans élan près de 1 m et avec élan parfois près de 1,40 à 1,50 m.
En s’appuyant contre l’obstacle, un chat peut franchir des murs de plus de 2 m.

Le saut en longueur est utilisé par exemple pour capturer un rongeur comme une souris, l’étourdir en lui sautant dessus.
Pour ce faire, le chat teste le sol en le pétrissant, tout en gardant une posture basse, caché de sa proie.
Au bon moment, c’est-à-dire au moment où son ordinateur cérébral lui signale que les conditions de distance sont idéales, le chat bondit.
Le vol est corrigé en fonction du calcul de la distance finale et des mouvements de la proie afin de retomber sur celle-ci ou, tout au moins, très près d’elle pour la capturer sans se faire soi-même attaquer et blesser.

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