Faut-il s’abstenir de rapports sexuels au cours de la grossesse ?
Tout futur parent, aussi informé soit-il, se demande, au cours de ces 9 mois, si le fait d’avoir des rapports sexuels n’est pas dangereux ou mauvais pour son bébé.
Il existe, en effet, beaucoup de mythes à ce sujet mais qu’en est-il concrètement ?
Malgré ces peurs, la plupart des couples continuent à faire l’amour pendant la grossesse, ne considérant pas qu’ils mettent en danger leur enfant à venir.
Et ils ont bien raison !
Des études scientifiques démontrent, en effet, qu’il n’y a pas de lien de cause à effet entre la fréquence des rapports sexuels et un accouchement prématuré.
Une exception est cependant soulignée dans les cas d’infections vaginales qui existaient avant la grossesse et qui seraient entretenues par des rapports sexuels fréquents.
Certains chercheurs ont également recherché si le fait d’avoir des rapports en fin de grossesse pouvait avoir une incidence sur la durée de la grossesse et sur la rupture prématurée des membranes.
Leurs résultas ont démontré que, dans ce cas précis, aucun lien n’était également établi.
Il a, par ailleurs été démontré qu’il y avait même moins de césariennes suite à une souffrance fœtale.
En conclusion, laisser libre court à sa sexualité et se dire que faire l’amour pendant la grossesse n’a aucune incidence sur la croissance du fœtus.
Et qu’au contraire, cela ne peut être que positif pour le moral de son couple.
Mais logiquement, il faut éviter certaines positions au cours desquelles le partenaire pourrait buter sur le ventre, à partir du moment où celui-ci devient proéminent.
Au couple d’être imaginatif et d’inventer des positions plus confortables.
Les interdits
Il existe cependant des cas où les rapports sexuels sont interdits pendant la grossesse :
- risque d’accouchement prématuré
- placenta preavia
Si le médecin prescrit l’abstinence, il est donc indispensable de suivre ses recommandations à la lettre.
Craintes des relations sexuelles après l’accouchement
En principe, quelques mois après la naissance de l’enfant, le couple ne devrait plus ressentir de douleur lors de la relation sexuelle.
Mais l’aventure de l’accouchement et de la maternité provoquent un bouleversement tel quil est possible d’éprouver un réel blocage face à la reprise des relations intimes.
Sur le plan physique, de la fatigue, émotionnel et personnel, sexuel, la maternité laisse des traces.
La crainte de souffrir et peut-être de rouvrir une cicatrice imaginaire ou non peut amener bien des femmes à appréhender les relations sexuelles.
Si tel est le cas, en parler avec le conjoint, pour qu’il fasse preuve de patience et de tendresse à l’égard de sa femme.
En parler aussi avec le gynécologue, et surtout avec un thérapeute, qui pourra aider sa patiente à dépasser ce blocage.
Il n’est pas évident de combiner les rôles d’épouse et de mère.
Alors ne pas hésiter à se faire aider.
Sexualité au terme de la grossesse
Au terme de la grossesse, se demander s’il est possible d’avoir encore des relations sexuelles est tout à fait normal.
Si le couple en a envie, pourquoi pas ?
La perte du bouchon muqueux annonce l’approche de l’accouchement.
Cependant, tant que la poche des eaux n’est pas percée, rien n’empêche d’avoir des relations.
D’autant plus que les relations sexuelles à ce stade terminal de la grossesse et les hormones mises en jeu contribuent à favoriser les contractions.
Après l’accouchement, il faudra patienter jusqu’à la fin des pertes de sang avant d’avoir de nouvelles relations.
Ceci afin d’éviter les risques d’infection.
Ce délai sera aussi utile à la cicatrisation de l’épisiotomie éventuelle.
L’utérus et le vagin auront été mis à rude épreuve, il faut leur laisse le temps de se reconstituer.
Ce sera une question de désir qui guidera le dans cette étape de reprise des relations.
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