Le chat domestique n’utilise que partiellement l’exceptionnel potentiel que ses sens mettent Ă sa disposition.
En revanche, sa survie en milieu naturel dépend de son œil perçant, de sa fine oreille, de son nez sensible et de ses capacités tactiles performantes.
Comme chez ses cousins sauvages, les sens du chat domestique sont ceux d’un prĂ©dateur.
Ils peuvent détecter le moindre mouvement, le son le plus ténu.
Son ouĂŻe, sa vue, son toucher et son odorat sont beaucoup plus sensibles que ceux de l’homme et de la plupart des autres mammifères.
Il voit dans la pĂ©nombre, perçoit des sons très aigus et peut mĂŞme capter certaines odeurs grâce Ă l’organe de Jacobson situĂ© dans son palais.
Le chat est très sensible Ă son environnement : il s’Ă©panouit s’il est placĂ© dans de bonnes conditions et ne sera pas Ă son aise dans une maison oĂą ses besoins ne sont pas satisfaits.
Il n’apprĂ©cie pas trop les jeunes enfants, car il n’aime ni le bruit, ni les mouvements brusques.
La bouche et le goût
À 10 jours, le chaton discerne déjà les 4 saveurs de base : salé, sucré, amertume et acidité.
Les récepteurs de goût se trouvent dans les organes foliés de la langue.
Ainsi, un chat atteint d’une affection du système olfactif perd son appĂ©tit.
Le chat possède des papilles gustatives très dĂ©veloppĂ©es, sensibles Ă l’amer, Ă l’acide, au doux et au salĂ©, mais pas au sucrĂ©, dont il n’a aucune attirance.
Contrairement au chien, par exemple, il apprécie le changement de nourriture dont il distingue toutes les subtilités.
Le goĂ»t du chat est sĂ©lectif et il est parfois difficile de mĂ©langer un mĂ©dicament dans sa nourriture, car, mĂŞme s’il est broyĂ© ou sous forme liquide, le chat dĂ©tecte gĂ©nĂ©ralement tout adjonction Ă son repas habituel.
Il n’a pas d’attrait pour le sucrĂ©, mais peut y prendre goĂ»t : gâteaux, fruits …
Le nez et l’odorat
L’odorat est l’un des sens les plus performants chez le chat.
Particulièrement dĂ©veloppĂ© (40 fois plus que chez l’homme), son système olfactif compte 200 millions de cellules.
Il est dotĂ© d’un organe complĂ©mentaire, dit « Organe de Jacobson », situĂ© au fond du palais et tapissĂ© de molĂ©cules sensitives qui lui permettent d’analyser et de recueillir sur sa langue des odeurs spĂ©cifiques, comme par exemple celles des femelles en chaleur ou de l’urine des autres mâles.
C’est la « rĂ©ponse de Flehman« .
Les oreilles et l’ouĂŻe
Très fine, l’ouĂŻe du chat perçoit des sons Ă haute frĂ©quence allant jusqu’Ă 2 octaves au-dessus de ce qu’entend l’homme.
Il est possible de lui apprendre à reconnaître certains mots et à y répondre, comme son nom, par le ton de voix utilisé.
Les moustaches et le toucher
Plusieurs éléments contribuent à donner au chat un sens aigu du toucher.
Ses vibrisses (moustaches) et ses sourcils lui indiquent la pression de l’air et jouent Ă©galement un rĂ´le de radar/antenne, en lui indiquant la proximitĂ© des obstacles/objets qu’il rencontre, mĂŞme dans le noir/l’obscuritĂ©.
Ses coussinets, en plus de la protection qu’ils lui assurent, le rendent particulièrement perceptif aux vibrations, aux formes et Ă la texture des objets et des matĂ©riaux sur lesquels il se dĂ©place.
Enfin, il a un sens tactile très développé dû à son épiderme qui est constellé de cellules tactiles ultra-sensibles, réactives au moindre frôlement, à la moindre vibration.
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