Château Valmy | Musée de la pré-histoire de Tautavel |
Remparts d’Argelès-sur-Mer | Église Notre-Dame-Dels-Prats |
Tour de la Massane | Casa de l’Albera |
Les remparts d’Argelès-sur-Mer
Les remparts sont cités dans les textes à la fin du XIIIe au temps des rois de Majorque.
Tout au long de son histoire, la ville d’Argelès doit faire face à de nombreuses agressions :
- assiégée par le roi d’Aragon en 1344
- occupation du Roussillon par Louis XI (1423-83)
- libération de la ville par Jean II d’Aragon (1398-1479)
Un fossé en avant du rempart est cité vers 1390.
Un acte de 1397 porte mention du portail d’Elne et du portail « del battle » par lequel il était possible d’aller au château de Pujol.
Le troisième portail s’ouvrait vers Collioure.
Au sein des remparts se dressent l’église Notre-Dame-dels-Prats et le clocher édifiés au XIVe.
Les murailles de la ville ont été souvent endommagées.
Une partie de l’enceinte et des tours quadrangulaires subsiste encore.
La courtine est réalisée en galets et les angles des tours en granit taillé, dont la patine dorée caractérise bien les monuments d’Argelès.
Lien : Église Notre-Dame-Dels-Prats
Casa de l’Albera « Maison du patrimoine«
Situé au cœur du village d’Argelès-sur-Mer, Casa de l’Albera est installée dans une maison traditionnelle entièrement rénovée et gérée par la commune depuis 2003.
Labellisée « Pôle d’excellence rurale », elle a accueilli de 1984 à 2010 un musée d’artisanat et traditions populaire présentant une collection d’outils et d’objets de la vie quotidienne des XIXe et XXe siècles, et une bibliothèque catalane.
La ville, propriétaire des collections, des bâtiments et d’une ancienne grange située non loin de l’établissement, a décidé de restructurer l’ensemble.
Il s’agissait de donner à la Casa de l’Albera, une vocation territoriale et transfrontalière et d’en faire un centre d’interprétation de l’Albera.
Ouvert depuis le 3 avril 2010, cette nouvelle structure propose un espace accueillant une exposition permanente et des expositions temporaires.
Ces dernières mettent en scène une partie de la collection et sont renouvelées régulièrement.
La Casa de l’Albera accueille également un centre de ressources documentaires et une boutique.
Elle propose également des visites guidées du village et de la plage.
Sur la place des Castellans, l’ancienne grange Massot a été aménagée pour recevoir les réserves de la collection ainsi que les locaux administratifs.
Son but est de présenter le territoire de l’Albera et de sensibiliser et former au patrimoine ethnologique, historique et naturel du massif.
Véritable trait d’union entre les Pyrénées et la Méditerranée, ce massif montagneux à cheval entre la France et l’Espagne domine les plaines du Roussillon et de l’Empordà.
C’est le pays des mas cachés, des ermitages, de la vigne et de l’olivier.
C’est un lieu où se côtoient réserves naturelles et paysages façonnés par l’homme.
Tour de la Massane
Nom catalan | Torre de la Massana, Torre de Pérabona (= de bonne pierre). |
Lieu | Massif des Albères (Pyrénées-Orientales, 66), sur un éperon rocheux étroit sur les hauteurs d’Argelès sur mer. |
Altitude | 793 m |
Composition |
– un rez-de-chaussée – un 1er étage – une plate-forme crénelée surmontait le tout jadis |
La tour de la Massane apparaît sous le nom de Torre de Pérabona dans un document de 1293.
Elle est probablement construite sous les ordres de Jacques II de Majorque (1243-1311), premier roi de la lignée.
Sa construction est difficile car elle est située sur une étroite crête rocheuse qui exige l’édification d’un mur de 8 m de hauteur.
Elle est à l’origine une tour de guet mise en place par les rois de Majorque, notamment Jacques II de Majorque, puis les temps de paix l’ont fait devenir un symbole historique des Pyrénées-Orientales.
Celle-ci était en relation avec la Tour Madeloc, un peu au-dessus, et celle de Querroig, en bord de mer.
Elles servaient à communiquer entre la Cerdagne et le château de Collioure, résidence d’été des rois.
Elle est utilisée régulièrement du XVIe et XVIIe siècle en tant que tour de guet tournée vers l’Espagne.
Peu à peu abandonné, elle est complété au XVIIIe siècle par une place d’armes et une garnison dont les soldats assuraient un rôle de surveillance du littoral.
À partir du XIXe, elle tombe en ruine, personne ne s’en occupant.
En 1935 la partie supérieure s’effondre, emportant une partie de la voûte du rez-de-chaussée.
Il faut attendre 1981 pour qu’une association se lance dans sa restauration, soutenue par les équipes techniques de la mairie d’Argelès.
Les travaux durent de 1982 à 1992, puis se font les finitions.
Cette rénovation est un véritable tour de force car à l’époque il y a refus de construire un chemin pour acheminer tout le matériel.
Tout est donc monté à la Massane à dos de mulets et d’hommes.
De la base de la Tour de la Massane, il y a une belle vue sur la Côte Vermeille.
À son sommet, il est possible de voir un sublime panorama de la Plaine du Roussillon et de ses alentours.
La Massane est un des sommets du massif des Albères et côtoie dans les environs la Place d’Armes des Albères, le Refuge des Couloumates ou encore la célèbre poutre qui traverse le torrent.
Wally S
Yes génial ! J’adore !