1813
L’arc atteint 19 m de haut.
1814
Interruption des travaux Ă la suite du retour des Bourbons.
Les évènements remettent tout en question.
1821
Napoléon Ier ne verra jamais l’Arc de l’Étoile fini.
En effet, l’argent manque et des difficultés techniques ralentissent le chantier.
De plus, il meurt en exil, sur l’île de Sainte-Hélène.


1823
Jean-Nicolas Huyot (1780-1840) et Louis-Robert Goust (1761-1838) reprennent les travaux et font la voĂ»te d’ogive devant supporter le dallage supĂ©rieur et les voĂ»tes Ă caisson de la grande arche.
1825
Reprise et fin des travaux.
Louis-Philippe (1773-1850) inaugure l’Arc-de-Triomphe.
1832
Guillaume-Abel Blouet (1795-1853) remplace Huyot à la suite du changement de régime.



1833
L’arc est consacrĂ© Ă la dĂ©fense de la Patrie et non plus Ă la glorification des armĂ©es.
Quatre haut-reliefs d’une hauteur de 11,5 m (36 pieds) et les figures d’une proportion de 6 m (18 pieds) sont sculptés sur les piédroits des 2 façades :
Façade Champs-Élysées
À DROITE : Le Départ des volontaires de 1792
Autres noms | La Marseillaise ou le Chant du départ |
Sculpteur | François Rude (1784-1855) |
Année | 1835 |
Localisation | côté TuileriesL |
C’est un haut-relief monumental en pierre, sculptĂ© par François Rude (1784-1855) entre 1833 et 1836.
Il est situĂ© sur la façade est du piĂ©droit nord de l’Arc de Triomphe de l’Étoile.
Le groupe sculpté évoque la levée de 200 000 hommes pour défendre la France contre les armées coalisées contre la Révolution.
On y voit un génie de la Patrie qui appelle au combat les guerrier de tous âges et de toutes conditions.
L’Ă©tendard porte un coq symbole national.
Le Génie de la Guerre pousse un cri d’alarme, et du bout du glaive qu’il tient étendu montre le lieu où l’ennemi doit être rencontré vaincu.
La figure qui occupe le milieu du groupe représente un chef qui agite son casque pour attirer à lui les guerriers citoyens.
Un jeune homme se serre contre lui, fier de la confiance que lui témoigne le chef, en lui passant le bras sur l’épaule et en l’entrainant avec lui.
À droite, un homme sur le retour de l’âge a déjà tiré l’épée, se débarasse de son manteau, et se met en marche.
Derrière cet homme, un vieillard, trop âgé pour prendre une part active aux combats, donne des conseils au chef, qui ne les entend déjà plus.
À gauche, un guerrier assis tend son arc : derrière cet archer est un guerrier couvert d’une cotte de maille, en marche comme les autres, mais qui a suspendu son mouvement pour sonner la trompette.
Derrière et du côté du centre, il y a la tête d’un jeune cavalier domptant un cheval.
Enfin, au-dessus de ce groupe, s’élève le drapeau national.




Ă€ GAUCHE : Le Triomphe de 1810
Autre nom | le Triomphe de Napoléon |
Sculpteur | Jean-Pierre Cortot (1787-1843) |
Année | 1833 |
Localisation | côté Tuileries |
Évocation | le Traité de Schönbrunn ou Traité de Vienne, signé entre la France et l’Autriche. |
Le groupe sculptĂ© Ă©voque l’annĂ©e 1810, apogĂ©e du règne de l’Empereur.
Au centre de la composition, NapolĂ©on est vĂŞtu Ă l’antique tandis qu’une Victoire le couronne de lauriers.
Ă€ l’arrière plan Ă droite, un captif enchainĂ© est agenouillĂ© aux pieds de son vainqueur.
Ă€ gauche, l’Empereur tend une main protectrice vers l’allĂ©gorie d’une ville conquise.
Derrière, la Muse de l’Histoire grave les noms des victoires.
Au sommet, une RenommĂ©e ailĂ©e sonne la trompette et porte l’Ă©tendard surplombĂ© par un aigle impĂ©rial.
Le Triomphe a tous les défauts du Départ pour l’armée, mais il n’en a pas la verve et la distinction.
Ce Napoléon en peignoir, tenant un sabre romain, est surtout d’un assez triste effet.




Façade Avenue de la Grande Armée
À DROITE : La Résistance
Sculpteur | Antoine Etex (1808-88) |
Année | 1837 |
Localisation | façade Ouest, côté pont de Neuilly |
Évocation | la rĂ©sistance Ă l’invasion des armĂ©es austro-russes en 1814. |
Au premier plan, un jeune guerrier tout nu a le glaive/coutelas à la main, il est retenu par une femme et un vieillard, qui pourraient représentés son père et sa femme, elle-même ayant dans ses bras un enfant mort.
Derrière, un cavalier tombe de sa monture et évoque le sacrifice du patriote.
Au sommet, le gĂ©nie de l’avenir, lumière au front coiffĂ© d’une touffe immense, brandit une Ă©pĂ©e flamboyante et tend le poing gauche serrĂ© en signe de rĂ©sistance.
La Résistance est le plus faible des 4 groupes.




Ă€ GAUCHE : La Paix de 1815
Sculpteur | Antoine Etex |
Année | 1837 |
Localisation | façade Ouest, côté pont de Neuilly |
Évocation | année 1815 |
En paix, la France se remet au travail et retrouve la prospérité.
Au premier plan, le guerrier/soldat nu coiffĂ© d’un casque romain remet son glaive/Ă©pĂ©e au fourreau d’un air assez maussade car n’est pas satisfait d’une paix qui repose sur les traitĂ©s de 1815 ; il songe aux limites du Rhin Ă jamais perdues.
Derrière lui, un éleveur maîtrise son taureau qui saute au milieu des moissons.
Ă€ droite, un paysan inspecte le soc de sa charrue, on voit que les moissons promettent d’ĂŞtre abondantes.
À gauche, un enfant étudie, une mère, peut-être la femme du soldat, allaite et joue avec un nourrisson plein de vie.
En arrière plan, Minerve, entourĂ©e de rameaux de chène et d’olivier, veille, dominant le groupe.




29 juillet 1836
Inauguration en présence de Louis-Philippe, roi des Français.
15 décembre 1840
Le corps de Napoléon est rapatrié en France pour être enterré aux Invalides.
Son cortège funéraire, la cérémonie du transfert des cendres passe sous l’Arc de Triomphe terminé 4 ans plus tôt.


22 mai 1885
Le corps de Victor Hugo (1802-85) est veillĂ© toute la nuit sous l’Ă©difice, avant d’ĂŞtre enterrĂ© au PanthĂ©on.


14 juillet 1919
Les troupes victorieuses dĂ©filent sous l’Ă©difice.


11 novembre 1920
Le corps d’un soldat inconnu, victime de la première Guerre Mondiale est inhumĂ© au pied de l’arc.
La sĂ©pulture accueille le corps d’un soldat, mort lors de la Première Guerre mondiale et reconnu français, pour commĂ©morer symboliquement l’ensemble des soldats qui sont morts pour la France au cours de l’histoire.




1923
Désormais, la flamme du souvenir, dédiée à la mémoire des soldats tombés durant la Grande Guerre brûle dans son enceinte.
19 août 1944
Lors de la libération de Paris, le Général de Gaulle descend les Champs-Élysées en liesse.


13 novembre 1970
La place de l’Étoile devient officiellement la place Charles de Gaulle.
Au fil des ans, l’Arc de Triomphe a retrouvĂ© sa vocation première, en devenant un symbole de patriotisme.
Depuis de Gaulle, chaque annĂ©e, l’Arc de Triomphe est le passage obligĂ© de toutes les grandes manifestations rĂ©publicaines, comme le 14 juillet.